Soirées Renaissance 2025
Au cœur du XIIIe siècle, dans une Provence encore morcelée entre seigneuries et puissances ecclésiastiques, s’élève la figure noble et visionnaire de Romée de Villeneuve.
Romée n’est pas seulement un homme d’État : c’est un bâtisseur. Vers 1234, il entreprend la création d’un nouveau village fortifié, destiné à sécuriser les terres entre mer et montagne, et à offrir un refuge aux populations dispersées. Ce village, qu’il nomme Villeneuve, littéralement « ville nouvelle », deviendra plus tard Villeneuve Loubet, fusionnant avec le hameau de Loubet au fil des siècles.
La fondation de Villeneuve s’inscrit dans une logique stratégique : contrôler les voies de passage entre Nice et Antibes, protéger les terres agricoles, et affirmer la présence angevine dans la région. Romée fait ériger un château sur les hauteurs, véritable sentinelle de pierre dominant la vallée du Loup. Ce château, aujourd’hui emblématique, témoigne encore de sa vision.
Bien que Villeneuve-Loubet ne soit pas directement connue comme une commanderie templière majeure, son territoire et ses environs ont été profondément marqués par la présence des Templiers dans les Alpes-Maritimes.
Romée de Villeneuve, fondateur de Villeneuve au XIIIe siècle, était un homme de pouvoir et de stratégie. Il a œuvré dans un contexte où les Templiers étaient des acteurs militaires et diplomatiques importants.
Bien qu’il n’y ait pas de preuve directe d’une commanderie templière à Villeneuve-Loubet même, il est probable que Romée ait eu des interactions avec eux, notamment dans le cadre de la sécurisation des routes et des alliances régionales.
Lors des fêtes Renaissance organisées à Villeneuve-Loubet, les Templiers sont régulièrement mis à l’honneur. Des cérémonies d’adoubement et des mariages médiévaux sont reconstitués, témoignant de l’imaginaire collectif autour de leur présence.
🕯️ Préparation spirituelle
Veillée d’armes : L’écuyer passait la nuit précédant l’adoubement en prière, souvent dans une chapelle, vêtu d’une simple tunique blanche. Il méditait sur les vertus chevaleresques : loyauté, courage, humilité.
Confession et messe : Le matin, il recevait les sacrements, purifiant son âme avant de recevoir l’honneur du Temple.
- Présentation devant le chapitre : Le jeune homme était présenté aux frères Templiers réunis en assemblée. Il devait prouver sa foi, sa noblesse, et son engagement à respecter les règles strictes de l’ordre.
- Serment solennel : Il prêtait serment sur les Évangiles, jurant obéissance, chasteté, pauvreté et défense des pèlerins et des lieux saints.
- La colée : Le maître ou un chevalier expérimenté lui donnait un léger coup du plat de l’épée sur l’épaule ou la nuque — symbole de force, mais aussi d’humilité.
- Remise des insignes : Il recevait l’épée, l’écu, les éperons, et surtout la croix pattée rouge, cousue sur sa mante blanche, signe de son appartenance à l’ordre.
La cérémonie se terminait par une prière collective et parfois une procession. Contrairement aux adoubements laïques, il n’y avait pas de festin ou de tournoi : la sobriété et la spiritualité dominaient.
🏰 Lieu sacré
Chapelle romane ou cour d’un ancien commanderie.
Décor : bannières croisées, candélabres, tapis de pierre, encens.
Ambiance sonore : chants grégoriens ou musique médiévale jouée en direct.
👑 Arrivée des mariés
Le marié vêtu d’un manteau blanc à croix rouge, accompagné de chevaliers.
La mariée porte une robe sobre, inspirée des dames nobles du XIIIe siècle, avec voile et broderies.
Lecture d’un serment inspiré des valeurs templières : loyauté, honneur, foi.
Échange d’anneaux gravés de la croix pattée ou d’un verset latin : “Non nobis, Domine, non nobis, sed nomini tuo da gloriam.”
La reine Éléonore d’Autriche, seconde épouse du roi — et sœur de Charles Quint, son rival !
Henri, le dauphin (futur Henri II), et Charles, ses fils.
Marguerite, sa fille, et Marguerite de Navarre, sa sœur.
Diane de Pisseleu, sa maîtresse officielle, et Diane de Poitiers, très proche du dauphin Henri.
Anne de Montmorency, connétable de France et chef des armées.
Etc.
